Un anévrisme est une saillie dans la paroi d'un vaisseau sanguin, souvent due à une faiblesse de celle-ci. Les facteurs de risque comprennent le tabagisme, qui provoque l'athérosclérose et la détérioration des artères, l'alcoolisme chronique, qui augmente la pression artérielle et favorise l'athérosclérose, le manque d'exercice physique, un taux élevé de mauvais cholestérol, et l'hypertension artérielle. Ces facteurs augmentent le risque de rupture d'anévrisme, un événement potentiellement mortel. On soulignera l'importance de la modération dans la consommation d'alcool et du tabac, de l'exercice régulier, et du contrôle du cholestérol et de la pression artérielle pour réduire ces risques.

Source : La Santé au Quotidien

L'Académie de médecine a publié un rapport soulignant le coût élevé des traitements innovants contre le cancer et proposant des solutions pour améliorer l'accès. Ces traitements, comme les immunothérapies et les cellules CAR-T, bien qu'efficaces, représentent une charge financière importante, avec des coûts pouvant atteindre 400 000 euros par injection. Le rapport met en évidence la nécessité de réduire les coûts pour assurer la pérennité du financement par l'Assurance-maladie, tout en reconnaissant l'impact positif de ces traitements sur la survie des patients.

Source : Le Monde

Le sous-variant Pirola d'Omicron, détecté en août, se propage aisément grâce à des mutations du gène de la protéine Spike. Il présente des symptômes inédits tels que des irritations oculaires et des éruptions cutanées, outre ceux habituels de la grippe et du Covid. Bien que ces signes distinctifs facilitent sa détection, Pirola peut parfois évoluer sans symptômes, rendant son identification complexe. Selon les experts, malgré ces particularités, ce variant n'indique pas une forme plus grave de la maladie.

L'érysipèle, généralement causé par le streptocoque, est une inflammation bactérienne sérieuse du derme nécessitant une intervention médicale urgente. Bien que son incidence soit en baisse, selon le Dr. Roland Viraben, dermatologue, plusieurs facteurs tels que l'insuffisance veineuse, la présence de plaies ou de mycose peuvent favoriser son apparition. L'identification et le traitement de ces portes d'entrée bactériennes sont cruciaux pour gérer la maladie et prévenir les récidives. Les causes telles que le cancer, l'eczéma et le psoriasis, souvent mal interprétées, ne sont pas des déclencheurs directs, bien que les brèches cutanées liées à ces conditions puissent éventuellement faciliter l'entrée bactérienne. Le traitement implique généralement une antibiothérapie et éventuellement une contention veineuse, avec une attention particulière aux potentialités de complications comme la phlébite.

Source : Journal des Femmes

Le doxyPEP, surnommé la "pilule du lendemain" pour les IST, génère à la fois espoir et préoccupations. Agissant post-exposition pour prévenir la syphilis et la chlamydia, son efficacité et utilisation non supervisée ont suscité l’intérêt mondial depuis 2015. Bien que recommandé par divers départements de santé et les CDC, des interrogations subsistent quant à son efficacité variable entre les groupes démographiques et le risque potentiel de développement de résistance bactérienne, posant ainsi un dilemme quant à son accès et son administration à large échelle.

Source : Slate

L'étude EPI-PHARE explore les liens entre la vaccination contre la Covid-19 et le syndrome de Guillain-Barré, révélant une absence de risque accru avec les vaccins à ARNm et un léger risque avec ceux à vecteur adénoviral. Les personnes atteintes de la Covid-19 encourent un risque significativement plus élevé de développer ce syndrome, renforçant l’argument en faveur de la vaccination comme mesure préventive principale malgré les risques marginaux potentiels liés à certains vaccins.

Source : Futura Sciences

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) met en garde contre l'utilisation incorrecte de la miansérine, un antidépresseur. Elle n'est pas approuvée pour traiter les troubles du sommeil sans dépression associée. Des effets secondaires graves peuvent survenir, notamment chez les seniors. L'ANSM demande aux professionnels de santé de respecter les indications officielles.

Des chercheurs de l’Inserm, du CHU de Lille, de l’Université de Lille et de l’Imperial College London ont étudié les effets de l'infection par le SARS-CoV-2 sur les neurones exprimant l’hormone GnRH, impliqués dans la régulation de la reproduction. Ils ont découvert que le virus peut entraîner la mort de ces neurones, possiblement à l'origine de certains symptômes persistants tels que les troubles de mémoire et de concentration. Ces anomalies sont également associées à une baisse des taux de testostérone. Bien que basée sur un échantillon limité, l’étude souligne l'importance de poursuivre les recherches sur les conséquences neurologiques du "Covid long" et d'optimiser le suivi médical des personnes concernées.

Un nouveau traitement préventif contre la bronchiolite, nommé Beyfortus, sera disponible pour tous les bébés. Commercialisé par Sanofi et développé en collaboration avec AstraZeneca, il vise à immuniser les nourrissons contre le virus respiratoire syncytial, principal responsable de la bronchiolite. Contrairement aux vaccins traditionnels, une seule injection de cet anticorps monoclonal assure une protection pendant plusieurs mois. Jusqu'à présent, aucun traitement préventif n'était largement disponible, si ce n'est pour les bébés à risque. Ce développement offre une nouvelle ligne de défense contre cette affection respiratoire courante.

Comment fonctionnent les tests antigéniques ? Dans quels cas peut-on les utiliser ? En quoi sont-ils différents des tests RT-PCR et RT-LAMP ? À qui s’adressent-ils ? Savez-vous qu’ils nécessitent un prélèvement nasopharyngé ?

« Comment fonctionne un test RT-PCR ? » « Pourquoi se faire dépister avec ce test plutôt qu’un autre ? » « Comment le biologiste médical analyse-t-il les prélèvements ? »

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